Art
Dans
le musée à son nom
La plus grande collection Magritte
Bonne nouvelle pour les amateurs d’art surréaliste
: la plus grande collection Magritte du monde sera bientôt
visible à Bruxelles dans le nouveau musée à
son nom, au numéro 1 de la place Royale. A cette occasion,
Télérama lui consacre un hors-série spécial.
Riche de 200 oeuvres présentées sur 2500 m2, cette
collection sera désormais visible à Bruxelles dans
ce nouveau musée situé au n°1 de la place Royale
(hôtel Altenloh). René Magritte (1898-1967) a étudié
la peinture à l’Académie des Beaux-Arts de
Bruxelles à partir de 1915, vécu à Paris
dans les années 20 et fréquenté les Surréalistes
(Aragon, Breton, Eluard). Il travailla ensuite pendant 24 ans
à Bruxelles, 135 rue Esseghem, devenu le quartier général
des surréalistes belges. L’ouverture du musée
de la place Royale est fixée au 2 juin 2009 (ouvert du
mardi au dimanche). Le site Internet est encore en construction
: http://www.musee-magritte-museum.be/
Un événement que Télérama salue chapeau
(melon) bas avec un hors-série décryptant l’univers
de ce voyageur immobile, grand pourvoyeur de visions oniriques
inspirées par le réalisme le plus objectif. Des
tableaux si intrigants que le magazine à demandé
une nouvelle à six écrivains, à partir d’une
même image.
En couverture de ce hors-série paru le 27 mai, les confrères
ont placé celle-ci que, comme d’autres Internautes,
j’utilise depuis longtemps pour l’administration de
ce site. Nous avons tous en nous quelque chose de Magritte…
Une thèse
sur l'oreille de Van Gogh
Une
version largement accréditée de l’histoire
de l’art contemporain est aujourd’hui remise en question.
Dans L’Oreille de Van Gogh, Paul Gauguin et le pacte du
silence, deux universitaires allemands développent une
nouvelle théorie sur l’automutilation de Van Gogh.
Selon Hans Kaufmann et Rita Wildegans, c’est Gauguin qui
aurait donné un coup de sabre lors de la fameuse dispute
et Van Gogh n’aurait rien dit pour éviter la prison
à son ami. Les deux historiens de l’Art consacrent
les 392 pages de leur ouvrage à cet épisode unique,
décortiquant au scalpel témoignages, rapports de
police et articles de presse, pour pointer les incohérences
de la version Gauguin et envisager au final, un autre motif de
dispute lié à une certaine Rachel…
Automutilation ou coup de sabre ? Quoiqu’il en soit, la
vie du génie hollandais basculera cette nuit-là.
Les deux amis ne se reverront plus et l’épisode de
l’oreille marquera la fin de leur collaboration au sein
de l’atelier du Midi que Van Gogh avait rêvé
de transformer en phalanstère d’artistes. Gauguin
quittera Arles pour Paris puis Tahiti. Et Vincent interné
en mars 1889, se suicidera au cœur de l’été
en se tirant une balle dans la poitrine.